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DE LA VILLE DE PARIS.

les ungs aux autres. Et si vous ferez bons roolles des chefz de maisons qui dèffaulderont eulx trouver ausd, gardes en personne, pour estre par après par nous procedé par condempnations d'amandes, ainsy qu'ilz verront bon estre. Aussy vous ferez faire bonnes sen-

tinelles, ainsy que vous soûliez par cy devant faire pendant les urgens affaires.

"Faict au Bureau de lad. Ville, le xiiii⁰ jour de Juillet 1570."

CCCXI. — Pour faire recherche des personnes logées aux hôtelleries

ET CHAMRRES GARNIES. i4 juillet 1570. (Fol. 227 ^v°.)

" #e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris. «Sire Nicolas Paulmier, Quartenier de lad. Ville, ne faillez à faire recherche des personnes qui sont logées aux hostelleries et chambres garnies de vostre quartier, vous informant secrètement des voisins desd, hostelleries et d'autres bourgeois s'ilz ne voyent poinct loger ne entrer ès maisons particuliaires de vostredict quartier plus de personnes que de cous-

tume; et s'il s'en trouve, enquerez vous de qui elles sont advouées, et qu'elles font en lad. Ville; dont vous nous envoirez, dedans demain, vostre procès verbal.

"Faict au Bureau de lad. Ville, le xiiii' Juillet 1570.r,

Semblables mandemens, aux fins que dessus, ont esté expédiez aux autres Quarteniers de lad. Ville, chacun pour son regard.

CCCXII. ---- AUX GARDES DES AVENUES ET TRAVERS DE LA RIVIERE

DE NE LAISSER PASSER AUCUNS BATEAUX À PESCHEURS.

i4 juillet 1570. (Fol. 227 ^v°-)

k De par les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris. " ll est très expressement inhibé et deffendu aux cappitaines establiz aux gardes des avenues et travers de la riviere de ne laisser passer, entrer ne sortir aucuns basteaux à pescheurs ne autres, depuis six heures du matin jusques à huict heures du soir. Et seront lesd, pesseurs et pescheurs tenuz enchesner, aux portz ordinaires de ladicte Ville, leursdictz bas-

teaulx et flettes après lesdictes heures, sur peine de pugnition corporelle et de confiscation de leursdictz basteaux.

" Faict au Bureau, ce xiiii⁰ jour de Juillet m. v° lxx. -n

Pareilz mandemens ont esté baillez aux cappitaine de Charenton, cappitaine du pont de Sainct Cloud, cappitaine de la Tournelle, et cappitaine du boulleverd, aux fins que dessus.

CCCXIII. — Pour l'election d'un Prevost des Marchans et de deux Eschevins.

14 août 1570. (Fol. 228 V.)

« Mons^r le Premier President, plaise vous trouver mercredy prochain, à sept heures du matin, en l'Hostel de ceste Ville, pour procedder à l'eslection d'un Prevost des Marchans et de deux Eschevins nou-veaulx, au lieu de ceulx qui ont faict leur temps. Et vous prions n'y voulloir faillir.

"Faict au Bureau de lad. Ville, le xim^ejourd'Aoust 1570.n

Pareilz mandemens, aux fins quc dessus, ont esté expédiez à mess" les autres Conseillers de lad.Ville, chacun pour son regard.

" #e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris. "Sire Guillaume Guerryer, Quartenier de lad. Ville, appellez voz cinquanteniers et dixiniers, avecq huict personnes des plus apparens de vostredict quartier, tant des officiers du Roy, s'il s'en trouve aucuns aud. quartier, que des bourgeois et notables marchans non mecanicques, lesquelz seront lenu;. comparoir, sur peine d'estre privez de leurs previlei-ges de bourgeoisye, franchise, liberté, suivant l'edict du Roy. Lesquelz feront le serment, ès mains du